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Le palmier

La famille des aracées comprend (selon Watson et Dallwitz) plus de

2 500 espèces réparties en plus de 200 genres.
On en retiendra quelques unes des plus rustiques. Ainsi le palmier à chanvre - ou Trachycarpus fortunei ou Chamaerops excelsa - est une plante d'exception idéale pour l'extérieur (rustique jusqu'à - 18 °C) pouvant atteindre 10 m de haut.
Le palmier nain, ou Chamaerops humilis, petit arbre trapu, arrondi, ne dépasse pas les 3,5 m, mais est rustique jusqu'à - 12 °C.
Sabal palmetto, réputé pour la longueur de ses grandes palmes, rustique jusqu'à - 11/- 13 °C, peut atteindre les 15 m de haut.
Enfin, le cocotier du Chili, le plus gros de tous, offre une bonne résistance au froid et mesure jusqu'à 25 m de haut.
Le palmier apprécie les sols riches et bien irrigués (l'inverse les rend plus sensibles au froid). Il adore être entouré de végétaux d'espèces différentes de la sienne, type buisson ou grande vivace.Il se plait aussi installé dans un coin protégé (ni trop d'ombre, ni trop d'air). Mais ce qu'il aime par-dessus tout, c'est avoir ses racines bien au chaud. D'où la nécessité de le planter bien après les dernières gelées, lorsque la terre a commencé de réchauffer, entre mi-avril et fin mai, voire juin selon les régions.

Pourquoi cette particularité?

Le palmier n'est pas un arbre, mais une sorte de grande herbe dont la sève ne descend pas en hiver dans les racines pour les aider à pousser. La sève ralentit sa circulation, mais continue d'alimenter le haut comme le bas. Les racines poussent moins .... et puis une bonne chaleur leur permettra de se remettre plus aisément du traumatisme de la transplantation.